Coudre les vestes, tome 1.
Transformation en pull-over, première partie.
Ou comment faire quand on n'est pas blonde, mais que Dame Nature, un peu chipie, vous a pourvue d'une poitrine avantageuse ? (Ayé, tous les tordus qui vont taper "gros seins" sur un moteur de recherche vont tomber sur mes tricots... ils ne vont pas être déçus !)
Les chemises qui baillent, je connais bien. Pour éviter le problème, il y a les chemises un peu vastes et les pinces de poitrine.
Pour les vestes en tricot, c'est une autre affaire, surtout quand elles sont ajustées. Elles baillent, laissant découvrir le sus-cité chemisier, qui lui, se tient bien.
J'ai commencé Troïka il y a deux ans : impossible de résister à cette veste sublime, très couture, et à ses énormes torsades... mais une fois terminée, la première difficulté fut de lui trouver des boutons... Heureusement, ma mère en a une flopée, héritée de ma grand-mère couturière -celle là même qui m'a appris à tricoter (et à coudre, mais finalement, ça a laissé moins de traces)- et dans sa boite digne d'Ali Baba, j'ai trouvé mon bonheur et celui de Troïka.
Et là, désespoir ! La veste est à la bonne taille, mais, soit je la porte ouverte, soit je ne la porte pas fermée... si j'ai le malheur de faire coïncider boutons et boutonnières, ça baille à s'en décrocher... les boutons.
La veste est donc restée une année sur mon tas de "trucs désespérants à finir"... Et il y a eu Freesia, une autre veste sublime à laquelle je n'ai pas pu résister... (et que je n'ai pas encore montrée car elle était un peu nue sans ses boutons.) Freesia avait un autre problème : elle n'était pas ajustée, mais vraiment juste... trop juste, et j'ai récupéré la patte de boutonnage pour élargir le devant, et, forcément, fermer la veste en pull-over.
En vacances quelques jours chez mes parents, j'ai donc décidé d'en finir avec les vestes qui baillent. Au programme : Troïka, Promenons nous dans les bois, et Freesia.
Ainsi, le devant de Troïka a été tout simplement cousu, fermement fermé.
Et je peux enfin la porter :
Ça valait le coup d'attendre, non ?
A suivre...